lundi 28 octobre 2013
mercredi 23 octobre 2013
jeudi 17 octobre 2013
lundi 14 octobre 2013
vendredi 11 octobre 2013
Investir sur le marché de l'Or - Nicolas Perrin
Plusieurs stratégies s'offrent a nous pour éviter de participer a une statistique économique de plus en plus flagrante, et la force motrice de ces stratégies prend sa source dans ces notions larges d'indépendance, d'autosuffisance et de résilience.
Il est notamment l'auteur de l'excellent livre "Investir sur le marché de l'Or - Comprendre pour agir", paru aux éditions SEFI Arnaud Franel, et au détour d'échanges amicaux, il a eu la gentillesse de répondre a quelques questions concernant ces stratégies de résilience économique liées a l'achat et la possession de l'Or et de l'Argent physique.
Le terme « citoyen » renvoie à la dimension politique des métaux précieux.
En choisissant de placer une partie de son épargne dans l’or et l’argent physique, le citoyen détourne une partie de la richesse nationale du financement des dettes de toutes sortes, en particulier de la dette publique. Par conséquent, l’épargne en métaux précieux est, à l’instar du bulletin de vote, un moyen de signifier au gouvernement qu’on lui retire sa confiance.
En revanche, c’est un très bon moyen de protection contre les risques d’instabilité conjoncturelle puisqu’il se révèle très attractif dans les périodes de crise financière, économique, politique, sociale ou militaire, d’où ses performances au cours des dernières années. L’or n’a donc pas vocation à être transmis de génération en génération mais à être vendu lorsque le brouillard se lève.
Pour ce qui me concerne, je songerai à vendre mes métaux précieux le jour où l’on aura résolu nos problèmes de dettes ainsi que nos problèmes monétaires, et que les taux d’intérêt réels seront revenus à un niveau assez élevé pour rémunérer correctement mon épargne. Néanmoins, il faut être conscient du fait qu’une position longue en métal précieux gérée passivement ne sera pas rémunératrice tant que les marchés n’auront pas intégré le risque d’insolvabilité. C’est en cela que l’or physique doit être considéré avant tout comme une assurance patrimoniale. J’invite les lecteurs désireux de creuser ce sujet à regarder cette web conférence de Charles Sannat (en particulier à partir de 31’).
Pour mettre en place une véritable stratégie d’investissement en métaux précieux, il convient à mon sens de procéder par étapes : déterminer les risques inhérents à l’achat d’or et d’argent (vis-à-vis de l’Etat et vis-à-vis d’autrui) ; élaborer une stratégie de sortie ; enfin, élaborer une stratégie d’entrée.
Pour ce qui est de la distinction entre compte ségrégué et non-ségrégué, métal alloué et non-alloué, je renvoie les lecteurs au chapitre 5 de mon livre. Enfin, je précise qu’un élément crucial à prendre en compte est l’audit des coffres par un auditeur externe, ou toute mesure équivalente (possibilité d’accéder personnellement à ses métaux).
Comme la question m’est posée par un éminent survivaliste, je vais faire une réponse de survivaliste : en cas d’effondrement économique ou de guerre civile, les pièces d’argent se prêteront mieux au règlement des transactions quotidiennes que les pièces d’or.
Première raison : difficile de rendre la monnaie sur un Napoléon pour un kilo de côte de porc (Michel Prieur rappelle à ce propos qu’en 1942, un Napoléon valait 5 200 francs au marché noir alors que le salaire mensuel de base se montait à 1 500 francs et le kilo de côte de porc à 150 francs, cf. le film "La Traversée de Paris").
Deuxième raison : ayant été écoulées à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires, se distinguant sur le plan auditif par leur tintement spécifique lorsqu’on les choque contre un objet rigide et ayant fait l’objet de très peu de faux pour servir, les pièces d’argent 5 francs Semeuse ou 10 et 50 francs Hercule présentent l’avantage par rapport aux Napoléons d’être très faciles à authentifier.
- Pièces d’argent à portée de main en anticipation d’un scénario catastrophe ;
- Pièces d’or conservées dans un pays a la fois stable politiquement, économiquement et fiscalement, et doté d’une tradition avérée en matière de protection de la propriété privée (de ses propres ressortissants mais également des ressortissants étrangers).
Pour des raisons notamment d’ordre fiscal mises en exergue par Yannick Colleu dans son ouvrage « La Fiscalité des Métaux Précieux » (Les Editions de l’Alambic, 2012, 180P.), il faut privilégier les pièces de monnaie ayant cours légal comme l’Eagle américaine, la Maple Leaf canadienne, le Krugerrand sud-africain, la Nugget-Kangaroo australienne ou encore la Philharmoniker autrichienne.
Il convient de les acheter neuves et auprès d’un négociant qui se fournit directement auprès des producteurs (c’est notamment le cas de la société Gold Silver Belgium) afin de se protéger du risque de contrefaçon.
Seul l’or physique constitue une assurance patrimoniale. Les produits dérivés aurifères (« or papier ») ne sont dans le meilleur des cas que des promesses de propriété en cas de demande de livraison. Ces outils de spéculation sur le cours du métal jaune doivent être considérés en tant que tels, avec les dangers qui leur sont inhérents.
Quelle proportion de votre patrimoine investir en métaux précieux ? Ma réponse vous paraîtra sans doute évasive mais à mon sens il n’y en a pas d’autre : ce qui vous permet de dormir tranquille. Cela revient à dire que c’est à vous qu’incombe la responsabilité de mettre le curseur au bon endroit en fonction de vos anticipations économiques et de vos objectifs patrimoniaux.
Elles sont au moins de trois ordres :
- Choisir un produit aurifère qui ne répond pas au besoin patrimonial que l’on a exprimé. Exemple : l’achat de certificats ne convient pas à l’achat d’or dans une optique d’assurance patrimoniale.
- Se faire plumer en vendant au plus mauvais moment, ie dans le piège baissier dans lequel nous nous situons actuellement. « La plus vieille règle financière a toujours été, "si je ne comprends pas, je ne joue pas" » rappelle Charles Gave.
L’or n’est pas un actif sans risque : il est au contraire très volatile. Par conséquent, la détention d’une position longue en or ou en argent physique doit être justifiée par certaines convictions (cf. ma réponse à la question 1). Ce n’est donc pas lorsque l’on constate que le niveau d’eau monte dans la cale du navire qu’il convient de vendre sa bouée de sauvetage !
- Se priver d’optimiser la fiscalité au moment de la vente en n’ayant pas opté pour les bons produits à l’achat (cf. ma réponse à la question 4).
Mes remerciements à Vol West pour m’avoir permis de m’exprimer sur son blog.
lundi 7 octobre 2013
dimanche 6 octobre 2013
jeudi 3 octobre 2013
Le Chien de l’Abbé
Le chien ne s’encombre pas des regrets, des reproches et des jugements qui polluent si souvent nos relations avec nos congénères. Avec le chien, on est propulsé dans le réel, on n’est pas dans la spéculation. Le chien regarde toujours devant, jamais derrière…
Sophie.
mercredi 2 octobre 2013
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